Ode à la plume et au papier
Première (re)découverte de ce début d’année : Rien ne remplacera jamais le murmure de la plume sur le papier.
Du cœur partent le bras, au bout des bras les mains. Et puis les doigts, enfin. Ils s’agrippent à la plume, l’entourent d’une étreinte qui vaut tous les baisers. Tout au bout il y a l’encre qui, la phrase tracée, n’est pas encore bien sèche. Fluide, vivante, libre, elle imite le sang. Parfois on croirait presque sentir sur le papier les millions de cellules qui vibrent et vivent encore. Un tout dernier effort avant de se changer en histoire, en roman. En un monde inédit où tout peut arriver.
Enfin se dire que l’oiseau nous a prêté sa plume… C’est tout de même plus joli que le cliquetis froid des doigts sur le clavier… !
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