Au temps de la Discrète…
Dans le cadre de la préparation de mon diplôme d’enseignante, j’ai dû revoir la Discrète, film de Christian Vincent que je ne n’avais jamais revu depuis sa sortie en… 1990. Je l’ai redécouvert hier et l’ai soudain trouvé empreint de nostalgie. Il n’y a pas que les chansons qui nous parle d’un temps que les moins de vingt ans…
Au temps de la Discrète, les écrivains tapaient A LA MACHINE A ÉCRIRE, tout comme les jeunes filles qui recopiaient leurs lignes. Plus tard le manuscrit passaient par l’imprimerie, un petit ATELIER où des hommes en blouses grises maniaient les CUBES EN BOIS sur lesquels chaque lettre allaient former le mot.
Au temps de la Discrète, on fumait des cigarettes assis DANS un café et aux tables voisines, les gens lisaient, écrivaient sur des FEUILLES DE PAPIER. Pour se donner rendez-vous, il fallait, comme aujourd’hui, s’appeler au téléphone. Mais ceux de ces héros étaient en PLASTIQUE BLANC avec un ÉCOUTEUR et un CADRANT TOURNANT. Ils étaient même RELIÉS AU SOL des appartements.
Au temps de la Discrète, il fallait parfois des jours, des semaines d’attente avant de pouvoir se joindre et espérer se revoir. E si l’on n’osait pas décrocher le COMBINÉ, alors on écrivait UNE LETTRE à la MAIN avec un STYLO PLUME, de l’ENCRE et du PAPIER.
Au temps de la Discrète, si on se disait romancier, on était PRÊT À TOUT pour être publié. On inventait des vies, la sienne, celles des autres. On devenait personnage, on se prenait au jeu et puis au bout du compte, on tombait amoureux.
Au fond c’est la coquille qui change au fil du temps. Pas le cœur du noyau où naissent les romans. Heureusement.
juin 17th, 2012 à 8 h 24 min
J’avais oublié qu’il existait de jolies menteuses…
on devrait pas vieillir…