Rêve enrhubé…
Gorge sèche, nez bouché, réveil toutes les heures. Un peu avant l’aurore, la fatigue m’emporte. La fatigue, pas le sommeil. Je rêve les yeux ouverts et c’est comme si soudain je pouvais me glisser à l’intérieur de ma tête…
Je suis une petite mouche et j’observe ce monde qui n’a plus de cloisons. Tous les tiroirs se vident, leurs contenus se mélangent. Bientôt Phèdre et Ulysse se tiennent par la main, les oliviers d’Ithaque se dressent au bord du Tibre et notre Sacré-Cœur se retrouve soudain sous le soleil brûlant des plaines de Toscane. Et tout semble si simple, si clair, si naturel.
A la terrasse d’un café qui ne porte pas de nom, deux frêles silhouettes se regardent sans rien dire. Elles sont floues, imprécises et pourtant si vivantes. L’une est toute en couleur et l’autre transparente. Elles se fixent en silence et pourtant elles se parlent. Au dessus de leurs têtes, des phrases se rejoignent et forment comme un pont.
Deux de mes personnages viennent de faire connaissance. Et moi petit insecte, je me pose sur la table pour mieux les épier. L’un d’eux agite le bras, l’autre lève une main que j’aperçois bientôt juste au-dessus de ma tête. Lorsque la main s’abat, j’entends une mélodie.
C’est celle du réveil. Je m’étais endormie.
décembre 31st, 2011 à 9 h 49 min
Bonjour ma Daphné en ce dernier jour de 2011… Heureuse comme chaque fois que je viens sur ton blog, de lire tes billets, pleins de cette façon partuclière qui te fait voir le monde… Hâte d’être au printemps ! Bises
décembre 31st, 2011 à 10 h 47 min
tu as eu chaud !!!…