Je vous parle d’un temps…
Il n’y avait pas de chaîne hi-fi, ni de lecteur CD et encore mois d’i-Pod. Et c’était amusant de se réveiller parfois en fredonnant des notes comme des restes de rêves ou bien des souvenirs enfouis depuis longtemps. C’est la même chanson qui revenait sans cesse et qu’on a finalement adopté comme un hymne. Elle nous donnait des forces, nous rendait plus légers, nous permettait de rire de toute situation. Elle nous disait qu’un jour on se retournerait et ces mêmes soucis auraient un goût de regret.
Je vous parle d’un temps… l’appartement vide et sale, son canapé pourri et sa chaise en plastique (c’est ça un « semi-meublé »?)… Que les moins de vingt ans… le matelas king-size gonflé tant bien que mal en soufflant à tour de rôle jusqu’à l’étourdissement… Ne peuvent pas connaître….. les vieux pots de yaourts qui nous servent de bols et puis les deux cuillères, deux fourchettes, deux couteaux.
Et si l’humble garni… chercher près des poubelles une table ou un banc… Qui nous servait de nid… et passer la journée à fouiller les chantiers pour voler quelques briques… Ne payait pas de mine... la lessive à la main qu’on étend au balcon et puis qui vole au vent.
Épuisés… mon regard amoureux sur le petit lave-linge qui semblait m’appeler de la boutique d’occasion… mais ravis… le guéridon en plastique qui servait de bureau … Fallait-il que ‘on s’aime… et où l’on s’installait chaque matin face à face pour écrire nos romans…. et qu’on aime la vie !
La bohème… la bohème… ça voulait dire… on est heureux.
août 13th, 2011 à 9 h 47 min
Hahaha! Laaaaaaaaaaaaaaaaa Bohemeeeee…