Qui est le poète de la ligne B…?
C’est la deuxième fois que ses mots me séduisent, c’est la deuxième fois en moins d’une semaine que ces drôles de vers me tirent de mes pensées et m’offrent un peu de musique, comme une ritournelle qui revient me hanter au cours de la journée.
Assise dans le wagon, je prenais moi aussi la pause du parisien, le sac sagement posé, les genoux bien serrés et l’air un peu perdu de ceux qui dorment encore mais ne rêvent déjà plus. Et puis soudain voilà qu’un gribouillis m’appelle : une écriture orange semble avoir pris d’assaut les parois du métro !
Dès la première lecture, les vers m’ont fait sourire. Dès la première lecture j’ai voulu deviner : De qui étaient ces vers semés dans le RER ? De qui est le poème qui chantonnait gaiment au milieu de la foule, de l’armée de robots marchant vers le bureau ?
Cela m’émeut que même eux m’aiment… Ses mots me hantent encore… Se lassent les mots qu’eux-même amènent… Ils dansent une farandole… Mais mon nez en humant… Ils se tiennent par la main… en humant l’amusant fumet… et tournent de plus belle…
Vous le faiseur de vers de la ligne B du RER, vous le poète armé de la plume orangée, si vous lisez ces lignes, dites-moi qui vous êtes ? Ou de qui sont ces strophes qui m’ont dès le matin offert une bouffée d’air ?
Et si c’est une accroche de quelque publicité, je lui tire mon chapeau car force est de constater qu’elle va bien marcher…!
PS : Merci à Audrey Tonello pour la photo.
novembre 2nd, 2011 à 20 h 35 min
des mains vont se lever…
novembre 15th, 2011 à 8 h 05 min
Je suis tombé dessus recement aussi , et ai été impressioné moi aussi .
C’est marrant , ce que j’avais noté diffère un peu de ce que vous avez retranscri dans votre blog.
Voici la version copiée en Octobre 2011 :
Çela m’émeut que même eux m’aiment
Se lassent les mots qu’eux même amènent
Mais mon nez en hume l’amusant fumet,
car carême en eu parsemé ses mets nés ,
et carrément nus , par ces mets çi .
S’aimer .
Peut être est elle incomplète ?
novembre 15th, 2011 à 8 h 37 min
@Jackouille => Mais OUI, ce sont exactement ces vers ! (je les avais retranscrits de mémoire, d’où l’erreur) Les avez-vous attrapés dans un wagon de la ligne B…?
novembre 15th, 2011 à 9 h 41 min
Oui , en partant de Robinson . J’ai été subjugué .
Je ne prend pas souvent le RER , d’ailleurs ça fait bien des années que je vis plus dans le coin . Moi qui m’attendais à voir des gros grafittis sur les sièges .. J’ai été agreablement surpris .
Ce poère à de l’avenir .. J’espère
novembre 20th, 2011 à 22 h 08 min
Pour moi aussi c’est la deuxième fois que je croise ces quelques vers (dans la ligne B pour Robinson, en noir cette fois – ci). Je suis plutôt amusé d’en lire. En tous les cas, qu’il/elle continue !
juin 7th, 2012 à 22 h 30 min
Moi aussi j’ai été frappée par ce même poème! Ligne B!
juillet 21st, 2012 à 21 h 29 min
Tout comme vous autres, j’étais très touché par ce poème fascinant. Je l’ai même pris en photo. Les autres voyageurs du RER m’ont regardé comme un fou, mais après je notais qu’ils le lisait et souriaient.
août 2nd, 2012 à 10 h 07 min
Bonjour je suis tombé sur votre billet après avoir photographié ces vers, voici la photo : http://instagram.com/p/N0lwdKC6iF/
août 2nd, 2012 à 10 h 42 min
J’ADORE tous ces yeux qui ont vu comme moi ! J’ADORE cet instant où nous nous sommes retrouvés sans le savoir ! Et plus que tout, j’ADORE le fait que vous soyez tous venus jusqu’ici pour me raconter ! MERCI
mars 4th, 2013 à 12 h 46 min
Et voilà, je les ai vus moi aussi et retranscrits sur un blog ce matin.
Et puis je me suis dis que d’autres, peut-être, avaient fait de même. Un miracle est sans doute que ces mot restent là, défient le temps et l’autorité nettoyante. Le vrai miracle, c’est surtout que tous nous nous croisions ainsi sans nous connaître.
mars 4th, 2013 à 20 h 42 min
Peut-etre sommes nous tous les personnages d’un roman qui s’ecrit sur les murs du RER…? Ou bien tout simplement des gens tres ordinaires, des Parisiens errants… mais qui gardent les yeux ouverts